Mark Inglis, parvenu au sommet de l'Everest le 15 mai

16 mai 2006

markinglis Mark Inglis a annoncé la nouvelle mardi 16 mai à son épouse. "Il a juste eu le temps de dire "je suis au camp 4, je l'ai fait", et le téléphone a coupé", a-t-elle déclaré.

Le Premier ministre, Helen Clark, a adressé ses félicitations à Mark Inglis, un "exemple dont le destin absolument incroyable" prouve aux personnes handicapées "que leurs ambitions doivent être sans limite".

Après 40 jours d'ascension, Mark Inglis a téléphoné lundi à sa femme, Anne, pour lui annoncer qu'il était parvenu jusqu'au sommet de la plus haute montagne du monde (8.848 m) avant de retourner au camp de base 4.

"Maintenant, ils redescendent, ce qui devrait sans doute leur prendre trois ou quatre jours, et après ils seront à la maison", a-t-elle indiqué.

Elle a également précisé que les prothèses de son mari n'avaient pas été un obstacle. Quand l'une d'elles s'est cassée au début du mois, l'aventurier avait surmonté l'incident qualifié de "problème mineur", a-t-elle précisé.

Mark Inglis avait emporté une paire de prothèses supplémentaire ainsi que du matériel pour effectuer des réparations, en cas de besoin.

L'alpiniste a parcouru les derniers 450 mètres de l'ascension entre le camp 4 et le sommet dans des conditions météorologiques parfaites, sur les traces de son illustre compatriote, le Néo-Zélandais Edmund Hillary, et son sherpa Tenzing Norgay, qui furent les premiers à gravir l'Everest il y a 53 ans.

Ancien guide de haute montagne, Mark Inglis a été amputé en 1982 des deux jambes sous les genoux après un accident sur le mont Cook, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, au cours duquel il était resté piégé dans la neige pendant 14 jours.

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